Mes trois dernières aquarelles :


Grande aquarelle 105×75
Les Ateliers d’Espé sont une association dont le but est de promouvoir et de diffuser les artistes de l’Aude et de l’Occitanie à Espéraza village entre Limoux et Quillan.
L’adhésion est de 5 euros et le prix des spectacles varie en fonction des artistes, du trajet qu’ils font pour venir ici et de la valeur qu’ils se donnent eux mêmes.
Nous recevons en ce moment Eolia Bayle
Cette artiste a beaucoup de choses à dire, sur les hommes, les femmes, le sexe et toutes les choses qui sont collées à nos sexes. Son oeuvre est à la fois trash et très sensible. Avec son compagnon chanteur et guitariste Piangerelli, elle vient de réaliser un clip en dessin animé magnifique.
Je suis très fière de les avoir accueillis tous les deux.
L’expo d’Eolia reste aux murs des Ateliers tout l’été. En accès libre le dimanche et tous les autres jours sur rendez vous.
Nous avons aussi accueilli le Duo sonore Equestre lundi 13 juillet :
Nous accueillerons aussi une conférence sur le calendrier Maya le 25 juillet par Gregory Huberty. Dernier jour de l’année Maya.
Avec Gregory nous organisons un stage en octobre Art et Calendrier Maya dans un gîte exceptionnel !
Concert Anne Claire Boshâ au chant le vendredi 3 juillet soir à l’Escondida restaurant à Rennes le chäteau avec l’excellent Mark Lockett au piano
J’ai commencé cette série après une lecture déterminante dans ma vie : L’aventure de la conscience de Satprem à propos de Sri Aurobindo un yogui célèbre.
Je suis restée devant la feuille d’aquarelle et sachant que j’étais un vecteur, j’ai attendu que l’œuvre arrive seule et les premières cellules sont apparues. Ce fut un très grand format de bulles roses et jaunes.
Le voilà :
Puis d’autres cellules sont arrivées, mon geste s’est affermi et la série se poursuit. Mon message s’est affirmé : Nous sommes tous reliés totalement. Si je change profondément, le monde autour de moi change aussi. Nous sommes des cellules.
Plusieurs essais, plusieurs ratés, plusieurs interrogations ont parcouru ce chemin. J’ai de plus en plus médité.
Plusieurs réflexions sur mon identité d’artiste plasticienne m’ont assaillie. Comment exister dans un monde saturé de créations ?
Les questions sur mon sexe aussi m’ont perturbé. Les femmes artistes sont elles considérées autant que les hommes artistes ?
Ces questions me traversent encore. Comment un artiste se fait connaître ? Comment se met il à vendre ? Comment accède-t-il à une reconnaissance par les pairs, par les galeries? par le public?
Est ce qu’on doit montrer les ratés ? Est ce qu’on ne doit montrer que ce que les autres apprécient ? Comment choisir les œuvres pour exposer ? Que montrer ? Que Cacher ?
Quel trajet vont prendre ces cellules ? Est ce qu’un jour ce travail aboutira réellement à une reconnaissance officielle ? A quel moment un artiste peut il dire officiellement avec aplomb : Voilà mon travail c’est mon message, c’est mon travail plastique du moment, je crois en moi. Exposez moi.
Et peu importe l’évolution des expositions et des refus, le travail avance prend une certaine maturité. Les rencontres artistiques se tissent et se défont…
Certaines personnes deviennent des modèles et d’autres des anti-modèles. J’apprends à me positionner. Fort. Mieux.
Je change de médium. La musique à haute dose revient en force dans ma vie et cela se voit sur mes tableaux.
Je réalise des commandes pour Artistes pour la Paix à Malakoff.
J’établis une philosophie.
J’explore les couleurs.
La matière.
Les messages.
Je m’affirme de plus en plus.
Malgré les difficultés si nombreuses parfois.
Mon travail prend une nouvelle ampleur, mes choix sont posés. Forts. Fermes. Vindicatifs.
La foi inébranlable reste inébranlée.
Malgré les ombres qui ressurgissent.
Je dis ma joie d’avoir continué cette exploration là.
J’ai découvert que mes tableaux étaient thérapeutiques… Pas seulement pour moi… Ça je le savais déjà… Dès que je peins mon mental s’évapore et la concentration m’apaise… Mais aussi pour les spectateurs… Quand mes tableaux sont là… La bonne humeur arrive, les bonne énergies, les sourires… Mes tableaux réveillent les cellules dont nous sommes composés ! Je ne le croyais pas… Mais les témoignages sont là… « Vous n’allez pas déjà décrocher ? Cela nous faisait tellement de bien… » Beaucoup de gens des lieux où j’ai exposé le disent…. Je n’en reviens pas… Mes tableaux soignent….
Je viens de composer un requiem pour mon grand père immense artiste Jacques Houplain dont vous pouvez voir les œuvres sur ce site : http://www.jacqueshouplain.fr/index.php
Merci à lui d’avoir existé dans ma vie…
Alors voilà,
Dans l’Aude où je suis arrivée pour vivre en 2018, je n’ai pas encore rencontré de musiciens avec qui j’ai eu profondément envie de travailler… Si… deux, l’un américain, Stan Adler que je remercie du fond du cœur pour tout le réconfort qu’il m’a apporté depuis mon arrivée, est mort au mois d’août dernier, et l’autre génial pianiste quitte la région cet été, Mark Lockett. Ces deux très bons musiciens se connaissaient d’ailleurs très bien…
Alors j’ai décidé d’apprendre à m’accompagner moi même, je ne suis pas encore au top… Mais j’avance… Doucement mais j’avance…
Alors voilà un enregistrement.
Bonne écoute et merci pour votre indulgence :
Love to all pendant cette étrange période de confinement !