Archives pour la catégorie Plume

articles écriture

Mon roman

Voilà un roman qui évoque les liens de femmes à femmes, les liens du sang et du silence…

Laure peint, dessine et rêve. Elle aime Nathanaël sans le dire.  Un jour son univers s’effondre. Elle est enfermée, cloîtrée, claquemurée.  Le couloir et toutes les femmes de cette incarcération ressemblent au couloir à ciel ouvert du camp de Banjoebiroe, Indonésie et les femmes aux prisonnières des camps japonais.

Deux histoires se mêlent, la France et Java, le passé et le sang, la fiction et la réalité. Comment sortir de tous ces enfermements ?

http://www.jacquesflamenteditions.com/221-sur-un-cheveu/

Le jeu

Elle prit son téléphone sur la console de l’entrée, tout son corps tremblait. Elle pleurait. Tellement. Elle se ratatina au sol, recroquevillée dans le coin de la salle à manger, coincée derrière la table du diner. L’angle du meuble et celui de la chaise la menaçaient et la protégeaient. Elle appuya dans la liste des noms qui défilait sous ses doigts, sur « Dr Barnabé », posa le combiné sur l’oreille. Ses doigts tremblaient, elle attendit fébrile, les larmes dégringolaient, la détresse l’écrasait. Elle attendit. Continuer la lecture

La leçon de pierre

« Rappelons en outre qu’à la même époque (La Renaissance) le dessin de grotte construite  est adopté comme une figure de style, une sorte de catachrèse en image par les illustrateurs de textes hermétiques. Ils lui attribuent un rôle de cadre valorisant les apophtegmes à méditer et dissuadant, une mise en garde contre la divulgation, par l’aspect insolite des rochers hérissés. » Jacques Houplain in Les Jardins de pierre

Sur les hauteurs du Saratt, une butte au-dessus   du village, dans l’Aude, la chaleur presqu’étouffante, malgré le matin, pèse. Les cigales frottent leurs ailes. Un vieil homme chevelu, habillé d’une veste Mao bleue sombre et d’un jean marche dans le maquis. Une jeune fille aux boucles rousses le suit. Ils avancent sans parler. Le silence est perturbé par quelques glissements de serpents et le souffle d’une tramontane débutante dans les pins épars. Continuer la lecture